Parcours


JC Salomon Artiste certifié I-CAC, l'indice de cotation de référence des artistes peintres professionnels français.

Voir toutes ses expositions

Jean-Claude Salomon est né à Paris en 1928, dans une famille de la bourgeoisie juive parisienne et décédé le 13 août 2022 à Paris. Il perd son père à l'âge de 14 ans, victime de la shoah.
En 1948, après quelques vagues études de publicité, il est admis dans l'atelier du peintre Souverbie, qui reconnait en lui un vrai talent de peintre, alors qu’il avait été déclaré « hors concours » par l’académie des Beaux-Arts.
C’est là, comme l’y invitait son maître, qu'il apprend à observer la réalité avant de la transposer.
Affirmant qu'il "n'a pas d'imagination", il n'aura de cesse de partir de son environnement proche, ses lieux de vies, les cruches ou pots composant son atelier, les femmes de sa vie ou les modèles vivants et d'en faire la matière de son art, d'une manière très personnelle.

C'est ainsi que dans les années 1949-50, c'est l'appartement bourgeois de sa mère, 11 rue des Archives qui sert de décor à ses premières œuvres.


A partir des années 1950, alors que le statut d'artiste peintre est peu apprécié de sa famille, il habite diverses chambres de bonnes, tout en vivant d'expédients en tant que garçon de course chez de grands couturiers (Ted Lapidus).

Sa chambre de bonne rue du Bac où il se chauffe au poêle a été le sujet de plusieurs œuvres dont La chambre du poète, entrée dans les collections du musée départemental de l'Oise, aux côté des Deux harengs et de La femme couchée, œuvres achetées par le secrétariat d'Etat au Beaux-Arts dans les années 1950.


Alors que sa matière s'empâte et qu'il peint de plus en plus sur Isorel, son côté romantique et misérabiliste l'oriente souvent vers des paysages pauvres, les entrepôts de l'Ile de la Jatte, les vieux cafés d'Asnières, les bords du canal Saint Martin.


Même si dans ses paysages tourmentés et sombres, il fleurte souvent avec l'abstraction, Salomon restera cependant toujours fidèle à la figuration.


Il fréquente également dans cette période l'Académie libre de la Grande Chaumière à Montparnasse, le nu étant resté depuis toujours son sujet de prédilection.


De 1950 à 1962, alors que s'impose le courant de l'abstraction, il est exposé régulièrement dans la galerie du Bac, dirigée par Geneviève Degomme, l'une des deux seules galeries sur la place de Paris, avec la galerie Drouand-David, à défendre la peinture figurative.
C'est en effet dans la galerie du Bac, qu'émergèrent de nouveaux artistes dans le sillage de la "jeune peinture" avec des peintres de la trempe de Lorjou, Rebeyrolle, Gallard ou Thomson.
Soutenu par le critique Robert Vrinat, il est présenté pour le prix de la critique de la galerie Saint-Placide.


Il fait également de belles rencontres, comme celle du peintre naïf Ferdinand Desnos dont il réalisera un magnifique portrait, mais aussi du peintre Jean Besnard qui l'héberge pendant quelques temps, ainsi que des autres artistes de la galerie du Bac , Gonzales, Fromiguet, Hélion, Schauer.

Dès cette période, il ne cesse d’exposer, notamment dans les grands salons parisiens : Jeune Peinture, Salon d'Automne, Comparaisons…


A partir de 1960, date à laquelle il épouse Christiane, qui restera toujours auprès de lui jusqu'à son décès en 2013, la nature et notamment les paysages du Vexin, de Bretagne ou de la Saintonge, deviennent ses véritables sujets.

Mais ce n'est que dans les années 80, période à partir de laquelle il a pu se consacrer exclusivement à sa peinture, que son art prend toute sa dimension.
Au-delà d'une expression sensible, il recentre son travail dans une recherche perpétuelle de déconstruction de la matière à partir des objets ou des corps qui lui servent de prétexte.

Il multiplie alors les expositions personnelles à Paris, Strasbourg, Saint-Tropez, Beauvais, Chaumont-en-Vexin, Gisors, ou collectives, aux côtés de Cottavoz ou Vinay notamment.
Ces nus sont exposés pour la première fois lors d’une exposition personnelle dans la salle Jean Hélion à Issoire en 1997.


En 1999, la Galerie Larock-Granoff à Paris lui consacre une grande exposition.

Il expose également dans de grands centres internationaux (Coup de cœur, Unesco) à Paris, Bruxelles, Beyrouth, Venise, ainsi que dans les grands salons parisiens.

Il est invité d’honneur en 1997 du salon des Architectes à l’Orangerie du Sénat à Paris.


Parallèlement il organise avec son épouse Christiane, des rendez-vous annuels dans son atelier à Fresneaux-Montchevreuil dans le Vexin où il se ressource.

Il s’entoure d’une petite communauté de collectionneurs et amis, non loin du musée départemental de l'Oise à Beauvais qui abrite quatre de ses toiles.

Pendant cette période, la galerie Carel à Miami (Etats-Unis) lui achète régulièrement des œuvres.

Depuis 2005, en parallèle de ses expositions personnelles à Paris ou en Allemagne, la Galerie Saphir l’expose régulièrement à Paris et à Dinard.


Parcours Jean-Claude Salomon


Il est enterré au côté de son épouse Christiane, au cimetière de Fresneaux-Montchevreuil.